Les signes de l'évolution
Le Dimanche 23/11 du Calendrier UWE, aux alentours de 18h45 ... tout s'est arrêté. Subitement.
L'Ultra Arena a fermé ses portes, a éteint ses lumières, a vidé ses coulisses et son ring. Tout le monde est rentré chez lui.
Le propriétaire, JEREMIAH NEUWELL, a été mis en garde à vue puis emprisonné. Ce n'est pas parce qu'il a essayé de résister et continuer le show, ça non. Une enquête a été faite et il a été découvert que Jeremiah était un escroc, un arnaqueur. Il a volé l'argent qui a servi à acheter la New Game Wrestling pour en faire la Ultra Wrestling Entertainment. L'entreprise qu'il a soi-disant créée, Ultra Enterprises, ne lui a en vérité jamais appartenu. Il y a travaillé et y a occupé un poste important mais a été viré après avoir tenté de dérober quelques millions de dollars. Sa fortune n'était rien d'autre que des mensonges. Il a reconnu les faits quelques mois après son arrestation et a été renvoyé en Amérique pour y subir sa peine de prison bien méritée.
Quid de la UWE alors ?
La fédération de catch a été tout simplement dissoute. Sa réputation était salie. Les fans continuèrent de soutenir les catcheurs, ils auraient aimé que le show continue mais l'envie n'était plus la. Sans salaire et désormais sans lieu où travailler les stars de la UWE trouvèrent un emploi ailleurs. Certains ont même quitté le monde du catch professionnel, voire même le catch tout court. L'Ultra Arena a été vendue, l'argent de la vente a servi pour rembourser une petite partie des dépenses faites par Neuwell.
Tout était terminé.
Sans gloire, sans valeur.
...
Quelques temps plus tard.
ERIOVAR NIAMOR, ancien président de feu la New Game Wrestling, a réussi à obtenir un financement qui lui permet de faire ce dont il rêve depuis la dissolution de la UWE: ramener la NGW. Niamor a perdu beaucoup d'argent dans l'histoire, il avait engagé des projets avec son argent et l'argent qu'aurais du lui verser Jeremiah Neuwell. Il a du payer la différence de sa propre poche et, dans son malheur, ses projets n'ont rien donné. De nature combative, Niamor n'a rien lâché mais il ne pouvait désormais plus se permettre de financer ses idées seul. Il s'est donc tourné vers différentes options. De nombreuses portes lui ont été fermées. Il a finalement trouvé un accord avec un fond d'investissement Saoudien. Il s'est assuré auprès d'une dizaine d'avocats que l'argent était propre et sans entourloupe.
Son projet NGW pouvait alors commencer.